AKITA INU

Le caractère

L’akita Inu est doté d’une grande intelligence et d’une capacité de raisonnement qui peuvent parfois déstabiliser ou surprendre ses maîtres. Il est également très proche de sa famille, amical, doux, affectueux voir empressé. A contrario, ce chien peut ne montrer aucun intérêt envers des étrangers (dans la rue ou des invités à la maison) ; il peut même se montrer extrêmement réservé. L’akita Inu est reconnu pour être un excellent chien de garde bien que réputé peu aboyeur (certains aboient cependant plus que d’autres), leur taille, en général, en impose assez pour dissuader.

Contrairement à ce que son physique laisse supposer (ressemblance avec les nordiques : husky sibérien, malamute…), l’akita reste un chien très calme, bien qu’il apprécie les promenades journalières qui lui sont nécessaires pour s’épanouir et rester en forme. Il n’est pas question d’envisager de courir le marathon avec lui, il n’aura pas la motivation du husky : ce n’est pas une race à laquelle il faut penser en premier si l’on veut faire du sport avec. Mais il peut tout de même surprendre par sa vélocité sur quelques centaines de mètres (courses après un gibier par exemple). En revanche, cela n’empêche pas que l’akita a un besoin de dépense physique et mentale bien présent. Il est en général un bon chien pour faire des randonnées.

Il est important de noter que sa morphologie ne le prédispose pas à la pratique du mushing, comme certains le laissent croire. Il est trop lourd pour cette activité qui pourrait lui causer de sérieuses blessures.

Enfin, l’akita Inu n’est pas réputé être un gros mangeur même si certains se montrent gourmands. Il peut passer plusieurs jours sans rien manger. Beaucoup de maîtres s’inquiètent à tort au début de ce manque d’appétit de leur nouveau compagnon. 

L’akita est souvent un chien réservé, indépendant, discret et a un fort caractère. La recette d’une relation complice et équilibrée avec son Akita est la capacité à se remettre régulièrement en question, à être patient et à garder de la cohérence. Cependant, au vu de sa sensibilité, une éducation sans violences, positive (et non laxiste) et respectueuse du chien lui convient mieux. Une éducation basée sur le rapport de force aura de gros impacts sur la relation chien / humain ; qui plus est, l’akita peut réagir vivement s’il se sent en danger.

Cette race est réputée réactive / difficile envers ses congénères de même sexe. Ainsi, une cohabitation entre deux individus du même sexe est souvent difficile mais pas impossible, si l’on n’a les connaissances et les moyens nécessaires. L’akita est très sensible à son environnement et marque très vite les bonnes comme les mauvaises expériences ; il a du mal à changer d’avis sur une situation qu’il a déjà mal vécu, c’est ce qui peut expliquer, en partie, la tendance à la réactivité. S’il est sociabilisé étant chiot, il peut accepter ses congénères et c’est pour cela que la sociabilisation chez l’akita est primordiale.

L’entente envers les chiens dépend d’énormément d’éléments : la socialisation, l’éducation, l’environnement, les ressources et leurs valeurs, le caractère, les expériences positives ou négatives, la génétique etc.

L’akita n’est pas un fugueur mais son côté indépendant et un mauvais rappel peuvent l’amener à faire sa vie et errer seul ; il faut donc être très vigilant. Le rappel doit être appris dès le plus jeune âge en faisant très attention à ne pas brûler les étapes.

Le rappel peut être compliqué : l’akita a tendance à se montrer indépendant et n’obéira pas s’il estime que cela n’est pas nécessaire. Il faut faire preuve de beaucoup de patience (si vous vous énervez, il ne reviendra pas) et d’imagination pour pouvoir le motiver.

L’akita possède la même communication que tous les chiens, leur langage étant universel. Cependant, les codes canins peuvent être difficiles à percevoir du fait de sa posture naturellement haute, ses oreilles dressées et sa queue enroulée sur le dos. Les signaux du visage peuvent aussi être peu évidents à observer (les yeux étant légèrement, voire carrément plissés), surtout chez les bringés. Les autres chiens peuvent donc ne pas détecter ces signaux et se faire rabrouer.

Le jeu chez l’akita peut sembler impressionnant, non seulement par la force de celui-ci mais aussi par le fait que ce chien est parfois très bruyant. Il faut réussir à faire la différence entre les grognements de jeu et les grognements de prévention.

En termes d’activité, l’akita n’est pas vraiment le plus énergique des chiens (bien que cela dépende des individus et des lignées) ; il se montre même pantouflard et adepte de grosses siestes. Certains apprécient les randonnées. C’est une race qui peut se montrer réticente à sortir sous la pluie. Il aime généralement prendre son temps en balade.

Des spitz japonais, c’est globalement le plus calme.